Différences
Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.
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tutoriel:monterpartagewindows [Le 17/03/2017, 11:53] – [Introduction] bcag2 | tutoriel:monterpartagewindows [Le 01/05/2020, 19:19] (Version actuelle) – [Modifier le fichier fstab de montage des partitions] 90.116.72.227 | ||
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Ligne 1: | Ligne 1: | ||
+ | {{tag> | ||
+ | ====== Monter des partages Windows au démarrage ====== | ||
+ | |||
+ | Bien qu’Ubuntu permette de se connecter à un dossier partagé sur un PC fonctionnant avec Windows de manière très simple, //via// la commande « Se connecter au serveur » du menu Raccourcis, cela ne résout pas tous les problèmes. En effet, certaines applications et non des moindres ([[: | ||
+ | |||
+ | Il est donc nécessaire pour ces applications de « monter », | ||
+ | |||
+ | Pour ce faire, il y a trois méthodes. La, première classique et simple, consiste à utiliser le fichier fstab de montage des partitions. La seconde, plus avancée et utilisant la bibliothèque libpam-mount, | ||
+ | |||
+ | Enfin la dernière s' | ||
+ | [[: | ||
+ | |||
+ | __Remarques__ : | ||
+ | [[https:// | ||
+ | [[https:// | ||
+ | [[https:// | ||
+ | [[: | ||
+ | [[http:// | ||
+ | |||
+ | ===== 1ère méthode : l’utilisation du fichier fstab ===== | ||
+ | |||
+ | ==== Installation des paquets nécessaires ==== | ||
+ | |||
+ | [[: | ||
+ | **[[apt> | ||
+ | ==== Monter les partages distants ==== | ||
+ | |||
+ | Dans une console tapez la commande suivante : | ||
+ | sudo mkdir / | ||
+ | pour créer le répertoire de montage local des fichiers distants. Ce répertoire peut aussi être placé dans le répertoire par défaut /mnt mais il n’y aura pas de raccourci direct dans nautilus. | ||
+ | |||
+ | Avant tout, il est conseillé de commencer par vérifier que vous arrivez bien à monter le partage en ligne de commande, exemple : | ||
+ | < | ||
+ | si vous n’avez besoin que d’un accès en lecture, c'est plus simple : | ||
+ | < | ||
+ | |||
+ | On crée ensuite un fichier dans lequel on stocke l’identifiant et le mot de passe pour se connecter sur le PC distant. Le but de cette création est de faire en sorte que l' | ||
+ | Pour cela, on commence par lancer Gedit en mode super utilisateur : | ||
+ | gksudo gedit | ||
+ | |||
+ | Quand on vous le demande, entrez votre mot de passe. Enregistrez le fichier créé dans le répertoire | ||
+ | <note tip> | ||
+ | Pour créer le fichier et l’ouvrir avec l’éditeur de fichier par défaut (quel que soit l’environnement de bureau), il suffit de saisir dans un [[: | ||
+ | |||
+ | Dans ce fichier, ajouter les trois lignes suivantes : | ||
+ | < | ||
+ | username=MonNom | ||
+ | password=MonMotDePasse | ||
+ | domain=DOMAINE | ||
+ | </ | ||
+ | |||
+ | Enregistrez ce fichier mais ne quittez pas Gedit. | ||
+ | |||
+ | |||
+ | ==== Modifier le fichier fstab de montage des partitions ==== | ||
+ | <note attention> | ||
+ | Pour restaurer cette copie de sauvegarde, en cas de besoin, exécutez la commande inverse : < | ||
+ | Pour l’exemple on va supposer que les paramètres sont les suivants : | ||
+ | * Adresse IP du PC distant : 192.168.1.2 | ||
+ | * Nom du partage auquel on veut accéder : | ||
+ | * Dossier local où on va monter ce partage : / | ||
+ | |||
+ | Toujours dans Gedit, ouvrir le fichier /etc/fstab (faites attention à ce que vous faites. N’oubliez pas que vous êtes en mode Super utilisateur !) et ajoutez-y une ligne de ce type : // | ||
+ | < | ||
+ | Ou : | ||
+ | < | ||
+ | si le PC distant est sous windows et ne nécessite pas d’identification. | ||
+ | |||
+ | Le fichier credentials peut ne pas suffire à avoir accès en écriture, il faut alors ajouter l’utilisateur qui se connecte et les droit chmod sur les répertoire et fichiers : | ||
+ | < | ||
+ | |||
+ | Dans le cas d’un __**partage dont le nom contient une espace**__, ajouter la ligne comme ceci : | ||
+ | < | ||
+ | Ou encore : | ||
+ | < | ||
+ | \040 étant le code octal pour une espace. | ||
+ | |||
+ | Dans le cas d’un __**partage dont le nom contient des parenthèses**__ (cas d’un lecteur partagé), les codes octaux sont respectivement **050** et **051** pour **(** et **)**. | ||
+ | |||
+ | Sauvegardez le fichier : au prochain démarrage, vous aurez accès à vos fichiers dans toutes vos applications. | ||
+ | |||
+ | Cette méthode est efficace, robuste et simple à mettre en œuvre, mais elle souffre de quelques limitations. Elle impose de stocker des mots de passe en clair dans un fichier, et surtout, elle ne permet pas d’utiliser des paramètres différents en fonction de l’utilisateur qui se connecte et donc empêche de profiter des mécanismes de gestion des droits d’accès que les versions récentes de Windows permettent (à partir de Windows 2000). Pour remédier à cela, il existe une autre solution. | ||
+ | |||
+ | |||
+ | FIXME | ||
+ | Les utilisateurs de **Xubuntu** devront utiliser cette méthode pour accéder aux partages réseaux. Voici un petit récapitulatif de la procédure : | ||
+ | *Installer **samba** et **smbfs** avec Synaptic | ||
+ | *Créer les répertoires où vont être montés les partages : | ||
+ | */// | ||
+ | */// | ||
+ | *Modifier le fichier fstab : | ||
+ | gksudo mousepad /etc/fstab | ||
+ | *Rajouter à la fin du fichier l’adresse du PC distant, les dossiers à monter, et où les monter : | ||
+ | < | ||
+ | // | ||
+ | // | ||
+ | </ | ||
+ | *Redémarrer | ||
+ | |||
+ | === Permissions et appropriation des fichiers et répertoires === | ||
+ | [[http:// | ||
+ | Le protocole CIFS ne fournit pas d' | ||
+ | Quand le client et le serveur négocient les extensions unix, les fichiers et répertoires seront affectés aux valeurs //uid//, //gid// et mode défini par le serveur. Comme le montage CIFS est généralement utilisé par un utilisateur unique avec le même "// | ||
+ | Si les options //uid// et //gid// utilisées ne correspondent pas entre le client et le serveur, les options // | ||
+ | Quand les extensions unix ne sont pas négociées, | ||
+ | Il est aussi possible de remplacer les permissions sur le client via l' | ||
+ | ===== 2ème méthode : | ||
+ | |||
+ | <note warning> | ||
+ | ==== Installation des paquets nécessaires ==== | ||
+ | |||
+ | |||
+ | Grâce à [[: | ||
+ | *libpam-mount | ||
+ | *cifs-utils | ||
+ | |||
+ | |||
+ | ==== Petite correction sur les droits ==== | ||
+ | |||
+ | Afin que tout cela soit faisable, il est nécessaire de modifier légèrement les droits du fichier / | ||
+ | sudo chmod +s / | ||
+ | |||
+ | ==== Édition des fichiers de configuration ==== | ||
+ | |||
+ | Une fois ces deux paquets installés, on fait comme précédemment : | ||
+ | gksudo gedit | ||
+ | |||
+ | On commence par enregistrer le nouveau fichier dans le répertoire **/ | ||
+ | <note tip> | ||
+ | Pour créer le fichier et l’ouvrir avec l’éditeur de fichier par défaut (quel que soit l’environnement de bureau), il suffit de saisir dans un [[: | ||
+ | Dans ce fichier, ajoutez les deux lignes suivantes et enregistrez-le : | ||
+ | < | ||
+ | auth | ||
+ | session | ||
+ | </ | ||
+ | |||
+ | **Faites attention à saisir correctement ces deux lignes ! Des erreurs ici risquent de vous empêcher d’ouvrir une session ultérieurement.** | ||
+ | |||
+ | Ensuite, ouvrez le fichier **/ | ||
+ | < | ||
+ | |||
+ | Si vous utilisez la connexion automatique au démarrage, la modification doit se faire aussi dans le fichier **/ | ||
+ | |||
+ | <note lubuntu> Dans lubuntu 14.04.3 LTS, les fichiers seraient plutôt lightdm et lightdm-autologin.</ | ||
+ | |||
+ | De la même façon, vous trouverez dans ce répertoire toute une série de fichiers correspondants à diverses commandes de connexion ou d’ouverture de session. Si vous ajoutez cette ligne dans l’un de ces fichiers, le montage des partages sera pris en compte. | ||
+ | |||
+ | Enregistrez ce fichier. | ||
+ | |||
+ | ==== Autoriser le démontage des volumes à la fermeture de session ==== | ||
+ | |||
+ | Pour cela, il faut modifier le fichier **/ | ||
+ | |||
+ | <note important> | ||
+ | Dans la version 9.04, l’option **CLOSE_SESSIONS** est déclarée comme obsolète. Est-elle remplacée par autre chose ? | ||
+ | </ | ||
+ | |||
+ | ==== Édition du fichier indiquant les partages à monter ==== | ||
+ | |||
+ | Toujours dans Gedit, ouvrez le fichier **/ | ||
+ | |||
+ | <note important> | ||
+ | |||
+ | C’est ici qu’on va trouver toutes les options de configuration permettant d’indiquer quels partages on va monter et de quelles manières. | ||
+ | |||
+ | Toutes les lignes de ce fichier qui commencent par # sont en fait des lignes de commentaires qui n’engagent aucune action concrète. Ne vous inquiètez pas de ce que vous voyez dans ce fichier : 90% des lignes sont des commentaires explicatifs et il n’y a en fait que très peu de lignes réellement significatives. | ||
+ | |||
+ | La lecture de ces commentaires n’est d' | ||
+ | |||
+ | === Debug et création des répertoires === | ||
+ | |||
+ | Les deux premières options disponibles dans ce fichier sont les suivantes : | ||
+ | *debug | ||
+ | *mkmountpoint | ||
+ | |||
+ | La première active le mode //debug// quand on la met à 1. Cela permet d’avoir des messages de retour de l’utilisation. Ce n’est réellement utile que lorsqu’on l’utilise en mode console, mais on peut la laisser à sa valeur par défaut. | ||
+ | |||
+ | La deuxième est une option qui permet, quand sa valeur est à 1, de créer automatiquement les répertoires où l’on va monter nos dossiers partagés. Là, c’est à vous de voir. Mais faites attention : | ||
+ | |||
+ | === Montage de partage spécifique à l' | ||
+ | |||
+ | L’option suivante qui nous intéresse est l’option // | ||
+ | |||
+ | === Gestion des options autorisées/ | ||
+ | |||
+ | Les options suivantes qui nous sont utiles sont : | ||
+ | *options_allow | ||
+ | *options_deny | ||
+ | *options_require | ||
+ | |||
+ | En général, elles seront mises ou laissées en commentaires. Elles permettent d’indiquer quelles options seront interdites, requises et autorisées parmi celles disponibles plus loin dans la directive volume (lisez les commentaires qui les accompagnent si vous voulez vous en servir). Sachez que les options qu’elles concernent sont à rapprocher des options de la commande smbmnt (qui est utilisée de toute façon ici de manière transparente). | ||
+ | |||
+ | === Directives de montages des partages === | ||
+ | |||
+ | Voici enfin le point crucial : la création des directives de montage des dossiers distants, par l’indication des directives volumes. La syntaxe d’une telle option pour le montage de volume via [[: | ||
+ | < | ||
+ | |||
+ | La signification de chaque élément est la suivante : | ||
+ | | **< | ||
+ | | **< | ||
+ | | **< | ||
+ | | **< | ||
+ | | **< | ||
+ | |||
+ | NB : | ||
+ | *les deux tirets à la fin de la ligne sont **absolument indispensables** car ils correspondent à la non-utilisation de paramètres qui sont normalement utilisés dans d’autres cas et inutiles ici (montage de dossiers chiffrés) ; | ||
+ | *attention à ne pas confondre les différents paramètres de cette commande. Ils sont à séparer par des espaces. Les différentes options sont séparées les unes des autres par des virgules. | ||
+ | |||
+ | === Les jokers pour le nom de l’utilisateur === | ||
+ | |||
+ | On peut remplacer le nom de l' | ||
+ | |||
+ | === Les options de montage === | ||
+ | |||
+ | Les options de montage disponibles sont en fait celles de la commande smbmnt. Voyez les pages man de cette commande si vous voulez en savoir plus : | ||
+ | man smbmnt | ||
+ | |||
+ | Les plus utiles dans notre cas de figure sont les suivantes : | ||
+ | |||
+ | | **uid** |nom d’utilisateur du propriétaire des fichiers et répertoire partagé | | ||
+ | | **gid** |nom du groupe correspondant | | ||
+ | | **dmask** |masque de droits des répertoires | | ||
+ | | **fmask** |masque de droits des fichiers | | ||
+ | | **workgroup** |groupe de travail dans lequel il faut aller chercher le PC distant | | ||
+ | |||
+ | Vous pouvez tester les options que vous voulez utiliser en faisant d’abord des tests avec la commande smbmnt. Une fois que vous aurez ainsi défini les valeurs correctes des paramètres dont vous avez besoin, il vous sera beaucoup plus facile de paramétrer correctement ce fichier. | ||
+ | |||
+ | === Quelques exemples de directives volumes === | ||
+ | |||
+ | Montage d’un répertoire distant accessible à tous les utilisateurs : | ||
+ | < | ||
+ | |||
+ | Description des paramètres et options utilisées : | ||
+ | Serveur | ||
+ | Partage Commun | ||
+ | Point de montage : / | ||
+ | option uid=utilisateur courant | ||
+ | gid= groupe commun regroupant tous les utilisateurs du PC | ||
+ | workgroup = c'est ici le nom du groupe de travail par défaut de Windows | ||
+ | |||
+ | Montage d’un partage regroupant des dossiers spécifiques à chaque utilisateur : | ||
+ | < | ||
+ | |||
+ | Ceci est un autre exemple dont l’idée est de donner accès à un partage qui regroupe des répertoires spécifiques à chaque utilisateur (on ne peut pas monter directement un sous-répertoire d’un partage. Seuls les partages eux-mêmes sont montables). | ||
+ | |||
+ | Pour cela, on utilise comme //gid// le groupe du même nom que l’utilisateur, | ||
+ | |||
+ | De même, l’utilisation du joker ''&'' | ||
+ | |||
+ | N’oubliez pas que vous pouvez en plus configurer des partages spécifiques à chaque utilisateur, | ||
+ | |||
+ | ===== Que faire en cas de problèmes ? | ||
+ | <note tip> | ||
+ | Comme on intervient sur les paramètres d’authentification, | ||
+ | |||
+ | ==== 1ère méthode ==== | ||
+ | |||
+ | Le plus simple est de démarrer en mode " | ||
+ | |||
+ | ==== 2ème méthode ==== | ||
+ | |||
+ | Si vous êtes bricoleur et que vous avez la patience, vous pouvez utiliser un LiveCD d’une distribution Linux, notamment celui d’Ubuntu. Une fois que vous avez démarré avec le LiveCD, montez votre partition système dans le répertoire de votre choix, puis allez re-modifier les fichiers de configuration. Si vraiment plus rien ne marche, la première chose à faire est de commenter (en mettant un # devant) la ligne @include common-pammount du fichier / | ||
+ | |||
+ | Contributeurs: |